La semaine prend fin et les doutes s'installent.
Le temps des rêves, d'une promesse florale.
La tendresse comme navire amiral.
Paroles de la chanson - Dimanche
C'est vrai, tes mots farandole
Zélée, qui scelle et qui sonne
La fin du sort d'un dimanche morose
Sa lune bronze qui plonge, dont les reflets somnolent
Allez, laisse glisser le monde
Tu sais, que chaque seconde
Moribonde et atone tire un trait sur la ronde
Des jours agacés qui font vrombir le monde
Prenons le large vers l'oubli certain
La ligne de fuite caresse ta main
Pour l'instant, ferme les yeux
Qu'aucune larme ne s'échappe puisque
Pour ce soir tu fermes tes yeux
D'un éclat demain brillera pour eux
Je t'amènerais sans doute fraichement cueillie du matin
Une jonquille rousse qui respire le jardin
Pour tes cheveux en boucle rebondissants sur tes seins
Dans la brume qui s'essouffle, infusée de jasmin
Au coin de ta lèvre en fébrile équilibre
S'émoustille une croustille d'une chocolatine
Qui viendra se poser lentement sur l'abîme
Etouffée d'un baiser, de ma raison qui vacille
On laissera crever le réveil par la fenêtre
Leurs illusions fanées, adoubées de paraître
L'oiseau chantera les montagnes qui s'abaissent
Dans la cime des draps blancs que l'horizon délaisse
Sous nos corps étendus, éperdus, contigus
La fin impromptue d'un passé déchu
Par la promesse absolue qu'il n'y aura jamais plus
De ces dimanches superflus aux langueurs déjà vues
[Interlude musical]
Sur l'oreiller comme une trêve
Sous tes paupières flambent les rêves
Les jours déçus qui s'achèvent
Le fol espoir qui s'élève
Je t'amènerai c'est sûr à l'assaut de conquêtes
De frissons inconnus qui terrassent les tempêtes
De ces soirs de ténèbres où chancelleront en miettes
Les éclairs étourdis par tes fresques violettes
On se noiera ma douce dans les marées indiennes
Perdus dans les secousses des chaleurs diluviennes
A l'orée de flannelles, funambules bohémiennes
L'équilibre qui chancelle de ma peau sur la tienne
On brisera le temps, les secondes même les heures
On gravitera simplement en apesanteur
Seulement l'existence pour qu'il n'y ait jamais plus
Que d'interminables mouvances, l'effervescence continue
Seulement l'existence pour qu'il n'y ait jamais plus
Que d'interminables mouvances, l'effervescence continue
Paroles et chant : Luca Marée
Musique et arrangement : Jules Iannazzi / Luca Marée